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Affichage des articles du 2015

L'oeuvre sait aussi, parfois, se mettre en vacance(s)

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Protagoniste (fantasmé) de la saga "Le Quatrième H" durant sa (peu crédible) pause syndicale

Il va se sentir comme celui d’entre nous qui, le premier, quittera la protection de la pierre pour s’aventurer à l’air libre.

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Nadun Khal - L'Oblat-bombe. esquisse à la mine de plomb - Thierry Calvier  - cahier promotionnel de "La Règle Primitive" / Le Quatrième H - 

A caelo usque ad centrum

(A la question : "Quelle folie vous a pris un jour de vous lancer dans ce projet ?") "Ma famille a longtemps habité au 22 ème étage d’une barre HLM, dans un grand ensemble construit dans l’urgence au sud de Marseille pour accueillir les rapatriés d’Algérie, à la fin des années 60. Peu avant que mes parents en partent, je m’y suis retrouvé à la fin d’un été très ennuyeux, je devais avoir treize ou quatorze ans : c’était désertique, et vétuste. Je me suis surpris à imaginer, l’espace d’un instant, ce que je ferais si toutes les tours de l'ensemble étaient vraiment vides, que tout le monde soit parti. Mon imagination s’est mise à galoper. Je crois que tout est parti de là. J’ai écrit une nouvelle très courte, « Les vingt secondes en suspens », l’histoire d’un type qui retourne  dans  l’appartement familial après une sorte de catastrophe ou de cataclysme, et qui, faute de mieux, d'ailleurs ou de projet, décide de s’y réinstaller. Seul au milieu d’une immense cit

Croque-mitaine

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 " ... plus tard, les machines se sont remises à gronder et la poussière est redescendue le long des anciennes échelles. " " Le sol, les murs et les plafonds vibraient. Les grondements montaient tantôt gravement des entrailles de la terre, tantôt plus aigus, très agressifs, et cette fois horizontaux. Je sentais confusément qu’il en était partout ainsi, dans chaque arrière-poste, dans chaque embryon de colonie, sous chaque fondation de Cité-Puits, partout dans la Profondeur. Probablement partout aussi en-dessous . Je me globalement mis à exécrer cet empressement, l’univers entier semblant la proie d’un percement frénétique. " 

Vous descendez ?

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Notre tour ne viendra pas, dans la mesure où nous l'avons passé.

"... Cette histoire, c’est un peu toujours la même : les types se retrouvent sous terre parce que tout a pété ; on ne dit pas comment : tout le monde s’en fiche. Pas besoin de préciser comment ce monde finira par se foutre sur la gueule au point de devoir se carapater fissa en espérant que ça se tasse : que chacun se fasse son film, c’est pas les pistes qui manquent. C’est devenu un genre à part entière, pour finir. Le « post-apo ». Des dizaines et des dizaines d’histoires traitant toutes à peu près de la même chose. Il paraît que c’est un syndrome du siècle. Après, c’est quitte ou double : ou ce qui va se passer, une fois le décor posé, est suffisamment bien trouvé pour qu’on ait envie de suivre les aventures de quelques gugusses plus ou moins bien brossés, ou on se coltine un alignement de poncifs. Faut bien le dire, la plupart du temps y’a pas grand-chose de neuf qui émerge, parce que cette histoire-là, on nous l’a déjà servie sous toutes les coutures ; des histoires carréme

Coemeterium

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Les catacombes naissent vers la fin du II ème  et le début du III ème  siècle. Les Etrusques, les Juifs et les Romains avaient déjà l'habitude d'ensevelir leurs défunts dans des souterrains.   Avec le pape Zéphyrin (199-217), des cimetières à hypogée beaucoup plus complexes et plus vastes accueillent la communauté dans une même nécropole. Le mot antique pour désigner ces monuments est  coemeterium , qui vient du grec "dortoir".   Les catacombes sont creusées dans le tuf ou autres terrains facilement extirpables mais solides, capables de créer une architecture négative. Elles comprennent des escaliers portant aux promenoirs appelés "galeries", comme dans les mines. Les parois des galeries sont creusées de "niches", renfermant la sépulture dans le sens de la longueur ; ces niches sont fermées par des plaques de marbre ou par des briques. On trouve aussi dans les catacombes des tombes plus complexes, comme les arcosoles, qui comportent le cre

L'Enfouissement (suite)

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"... Le Mur commence d’ailleurs précisément nos chroniques là, avec le vacarme des ces gens qui se sont réfugiés sous leurs habitations et se sont regardés sans comprendre, avec cette promiscuité soudaine mêlant les plus désorganisés comme mon père, descendu de son immeuble sans même un sac de vêtements ni une bouteille d’eau, un couteau, de bonnes chaussures, sans même une couverture...." ... Et les autres. Les anxieux, les prévoyants, les calculateurs, et ce qui restait des militaires. Ceux qui ne partagent pas.  Chacun s’est attribué sa fosse à ce moment-là, et tout est allé très vite." Extraits du "Répertoire chronologique des notes non classées de Emmerick MaA Verick" (introduction) "La Règle Primitive" - Le Quatrième H.   Retrouvez toutes les autres images fictionnelles détournées illustrant le récit de la saga dans la rubrique de libellés "chambre avec vue"

"Ce dessin m'a pris cinq minutes, mais j'ai mis soixante ans pour y arriver..." (Renoir)

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Petit "goodie" pour les lecteurs et abonnés de ce blog : deux croquis réalisés par l'excellent Sauce Poulet, qui me fait l'honneur d'illustrer les parties graphiques de la saga (illustrant parfaitement l'adage Cornélien selon lequel la valeur, si l'âme est bien née, éclate sans attendre). "Schéma en vue de coupe des 8 Profondeurs habitées" Projet d'illustration pour le cahier graphique de "La Règle Primitive"  copyright Sauce Poulet "planche de pictogrammes d'annotations de cartes d'orientation souterraine" Travail de recherche graphique pour "La Règle Primitive"  copyright Sauce Poulet (Retrouvez le pitch de "La Règle Primitive", 1er tome de la saga "Le Quatrième H", dans le libellé "Synopsis" (clic menu haut de page))

Temporary Communication Breakdown

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Le Narrateur de ce blog a la grippe. Merci d'appliquer les procédures de décontamination usuelles (nettoyage clavier, application de collyre, gel antibactérien) à l'issue de votre consultation. Le cycle communicant de "Le Quatrième H" devrait reprendre sous huitaine. Merci de vous reconnecter ultérieurement.

De l'importance de l'eau

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Fragments de rapport trialien sur "La Recherche des eaux souterraines et des nappes phréatiques"  (source : Mur-Mémoire). (partie non -visible : " L’enquête préalable . Il est vivement recommandé aux prospecteurs de nappes, surtout s’ils ne sont pas originaires de la zone concernée, de réaliser des enquêtes préalables afin de recueillir des renseignements pouvant leur donner des renseignements sur les sites à proximité desquels on peut avoir quelque chance de trouver de l’eau. Selon l’importance du captage prévu, cela peut être : - soit, après un premier repérage des lieux et un entretien avec le Tobbe, le Patriarche ou le CommIntendant local, une enquête auprès de la population, de préférence avec les Anciens, afin de savoir où auraient été éventuellement déjà creusé des puits ou aménagé des sources, à quels endroits des mousses ou des micro-organismes ont été découverts - soit, ou en même temps, une recherche de la carte géologique de la zone, de donné

30 dystopistes

1“Tels sont les tests : je suis saine d'esprit. La santé mentale est un bien précieux. Je l'économise comme les gens jadis économisaient de l'argent, pour en avoir suffisamment, le moment venu.”  Maragret Atwood  2 -Supposez que des explosions nucléaires se soient produites sur Terre...  -A la surface de la Terre ? Impossible. Il n'y a pas d'exemple dans toute l'histoire de la Galaxie d'une société assez stupide pour employer les explosions nucléaires comme une arme de guerre.»  Isaac Asimov  3« La question qui se pose pour les humains n’est pas de savoir combien d’entre eux survivront dans le système, mais quel sera le genre d’existence de ceux qui survivront. »  Frank Herbert 4« Tant qu'il n'est question que de détruire, toutes les ambitions s'allient aisément. »  Jules Verne 5“Le secret, c’est de ne jamais se permettre de désirer une chose qu’on a raisonnablement aucune chance d’obtenir. »  PD James 6« Le probl

L'Enfouissement

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Forage d'un puits d'Enfouissement - Archives Ere de Surface - Terres Centrales Forage d'un puits d'Enfouissement - Archives Ere de Surface - Terres Centrales Forage d'un puits d'Enfouissement - Archives Ere de Surface - Terres Centrales Scellement d'un puits d'Enfouissement - Archives Ere de Surface - Localisation inconnue Scellement du Couvercle - Archives Ere de Surface - Terres Centrales Installation - Descente d'un Couvercle à fragmentation - Puits d'Enfouissement mineur - Archives Ere de Surface - Localisation inconnue Modèle de Couvercle anti-atomique - usine militaire - (source inconnue) - Archives Ere de Surface  Jointure de la chappe du Couvercle - Puits d'Enfouissement d'Iola - Terres Centrales - Archives Ere de Surface Ajustement d'un Couvercle - (vue interne) - source inconnue - Archives Ere de Surface Pose de la coque anti-atomique du Fort de Surface - Orangis - Frontière Nord - A

Masterclock

GENERALITES Le rythme circadien Le rythme circadien, c’est-à-dire l’alternance de périodes d’une durée de 24 heures, joue sur de nombreux mécanismes biologiques, physiologiques et comportementaux de l'être humain (rythme veille/sommeil, vigilance, température corporelle, niveau de production hormonale, pousse des cheveux, métabolisme cellulaire…). Cette rythmicité provient à la fois de l’environnement, et de mécanismes cérébraux. Les rythmes circadiens étant liés aux mouvements de rotation de la terre, ils interagissent avec les variations lumineuses de l’alternance jours/nuits. Ces repères issus de l’environnement (« zeitgebers » en allemand ) sont « prélevés » par l’organisme pour s’ajuster au rythme circadien. Cependant, si on isole les personnes de toute variation lumineuse (c’est la méthode expérimentale des « rythmes en libre cours »), on observe qu’en supprimant l’alternance jours/nuits, le même rythme circadien est à peu près conservé. Peretz Lavie a montré que l

Les Cités Blanches

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planche de recherche architecture, volumes, textures sens de circulation et implantation des sections de recherche et de laboratoire - Cités Blanches du Chevron - Sixième Profondeur planche de recherche / documentation - pistes et répertoires des tenues laboratoire infectiologie, virologie et traitement correctif des irradiations - Cités Blanches du Chevron - Sixième Profondeur

Les Anneaux.

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"Malgré la brutalité de l'éclairage, tout était sombre autour de lui; l’atmosphère, humide. Il flottait une odeur déplaisante, même à travers le masque. La peste avait frappé plusieurs fois dans cette zone : les signes gravés à même les parois depuis de nombreux mètres ne trompaient pas."  Extrait du Chapitre Cinquième / La Règle Primitive - Le Quatrième H

Ahaesk

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"Il nous faudra changer sans cesse d’activité pour que rien ne puisse s’installer dans ce combat sans issue : si tout amplifie l’effet d’engourdissement, chaque effort rend la pression plus pesante. Il faut donc sans relâche spéculer entre le malaise du repos et celui de l’activité. Je me sermonne de façon désabusée : il sera possible de s’y habituer." Extrait du "Répertoire chronologique des notes non classées de Emmerick MaA Verick" (Troisième Ecrit)  "La Règle Primitive" - Le Quatrième H.

"... à la fois nouveau démiurge et bricoleur"

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" Thierry Calvier a initié le projet Quatrième H en 1989. De par sa durée et son ampleur, il y a forcément quelque chose qui titille la curiosité. Se souvenant peu ou prou de ces années où les gens de ma génération s'extirpaient de l'adolescence, de tels projets étaient nombreux à sommeiller dans les cartons ou, plus généralement, dans les fantasmes. L'influence de Tolkien et des premiers jeux de rôles poussaient les imaginaires vers des œuvres monumentales, non plus des esquisses de mondes reconstruits – alors même qu'on sortait de visions apocalyptiques que la Guerre Froide et les terreurs nucléaires avaient entretenues tout au long des années 70 – mais des civilisations entières rebâties sous la plume d'un auteur, à la fois nouveau démiurge et bricoleur, chercheur avide d'une métaphysique souvent new age mais surtout totalement désespérée, cherchant à réinventer ce qui était en train, sous ses yeux, de s'écrouler. Période de doute sombre où tous l